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Ciné Critique

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  • Un blog où j'écris mes critiques cinéma, mais aussi des analyses. Les critiques peuvent être appréciées ou détestées, alors exprimez vous, et pour ceux qui ont Facebook: https://www.facebook.com/pages/Films-et-comics-la-page-des-geeks/674434932586106
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12 juin 2014

La Révélation des Pyramides (ou l'arnaque de la secte Atlantis)

Ohhh grand marabou bout de ficelle, dictes nous le chemin à prendre pour comprendre le secret des grandes pyramides !

La révélation des pyramides

Voilà je fais un bref passage sur ce "documentaire", honnêtement je ne vais pas faire de critique (en tout cas pas pour l'instant), car ça impliquerait que je le revois, et j'en ai vraiment pas envie pour l'instant. Par ailleurs d'autres on fait leur enquête, enquête qui restera mieux que la mienne. Si vous avez gober ce que vous dit "La Révélation des Pyramides" allez vraiment lire le contenu du lien que j'ai mit à la fin de l'artilcle parce que, pour ma part, avant de faire des recherches je me suis dit "Waaaaww c'est excellent !" et en fait bah non juste un peu naïf (pourtant je sais que les imanges peuvent mentir). Alien Theory à côté c'est de l'investigation de malade !

 

Voilà le lien expliquant la vraie nature de ce film: http://imposturedejacquesgrimault.wordpress.com/tag/la-revelation-des-pyramides/

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1 juin 2014

Dragon Ball Evolution ou Evolution d'un Dragon Bof ?! (2009)

DB Evolution

Voilà un étrange film, je me rappelle encore, fan de DBZ depuis ma petite enfance, un film avec de vrais acteurs. Un film qui aurait pu être meilleur que la première adaptation de 1990, et bien pour moi c'est tout le contraire... Je vous l'accorde les effets spéciaux sont bien meilleurs, un médiocre 2/10 étant destiné uniquement à ces mêmes effets. Pourquoi ce film n'arrive-t-il pas à la cheville des OAV ? Il est probable que cela soit dû à une américanisation de ce mangas, un Teen Movie très peu exploité malgré toutes les possibilités d'adaptations de cette saga. Et beaucoup d'attente des fans qui ont été déçu de ne pas voir un Super Saiyen ou des Ki d'une puissance bien supérieur !

Donc je parlais précédemment de l'américanisation de ce mangas qui cause déjà un problème majeur, en effet, Sangoku est rejeté par les autres car il n'appartient pas à la société, il est différent (Teen Movie basique quoi). L'humour et la naïveté de notre héros ne sont même pas exploités et de ce fait nous nous retrouvons avec un Sangoku soit disant sage et au coeur pur mais qui cherche quand même la gloire. Au revoir le Shônen de notre enfance bonjour un Saiyen qui n'a même plus envie de devenir le plus fort des combattants, juste un ado avec la testostérone à bloque qui veut choper son moment de célébrité. Voilà donc un Teen Movie complètement cliché et qui reprend tous les codes où un ado est différent donc méprisé par les gens populaires (Teen Wolf, Christine ou encore Carrie au bal du Diable). Tortue Géniale dans la Kame House en plein milieu d'un lac dans un décor à la Central Park, c'est vrai que ça (ne) ressemble (pas) à une île en plein océan. On perd tout le charme asiatique et je trouve que ce manque d'exotisme est bien dommage, tout ça pour laisser place à un film digne d'une mondialisation uni-formaliste. Il va sans dire que je regrette amèrement ce choix, peut être celui de la production je ne sais pas du tout.

Ce film perd aussi tous les fans, en tout cas la plupart je le crains, pourquoi ? Sans doute car les moments les plus emblématiques ne sont pas présents. Si, il y a Piccolo, la transformation de Sangoku en singe géant et le décor de désert que l'on retrouve dans le mangas. Seulement, après 20 ans d'existence, tout le monde connait ce chapitre et l'on sait tous que c'est un mauvais choix. Des ennemies puissants tel que Végéta, Freezer ou encore Cell, des ennemies si puissant que Sangoku doit se transformer en Super Saiyen à cause de cette rage au fond de lui. Le film aurait dû se passer dans un autre contexte, beaucoup plus tard en racontant si nécessaire les évènements passés (comme la série télévisée avait l'habitude de le faire).

En conclusion je ne recommande pas ce film, mise à part peut-être pour les fans, mais juste par curiosité car il ne représente pas du tout ce que l'on peut appeler un Shônen digne du japon mais plutôt un film commercial type Teen Movie qui n'a nul intérêt à part vendre des places et les objets dérivés. Par ailleurs l'humour est très faible et le seul moment où vous avez l'impression que la scène est correct c'est le combat final. En définitive vous patientez plus d'une heure pour voir un léger spectacle... Je défends quiconque de me prouver le contraire. En attendant espérez que Dragon Ball Z: Battle of Gods sorte dans les cinémas français



[Réédition de la critique, d'où la référence à Battle of Gods]

31 mai 2014

Man of Steel (2013) de Zack Snyder [SPOIL]

Man of Steel, le reboot tant attendu par les fans de comics et de l'homme d'acier, Zack Snyder avait déjà auparavant adapté des comics sur grand écran, des films telsque 300 oWatchmen ont vu le jour et cela n'a pas déplu. Mais pour Man of Steel c'est différent, tout d'abord c'est la première fois que Snyder s'attaque à unhéros seul et non à une équipe, ce qui lui rend la tâche plus difficile d'après moi, sachant que Superman, appelé Kal-El par les Kryptoniens, est un emblème chez DC Comics. Pourquodifficile, sans doute car cpersonnage est aussi connu que Batman ouSpider-Ma(MARVEL Comics), il y a donc certains inconvénients sur la manière de s'approprier les origines d'un héros connu du grand public. Snyder a sa propre conception de Superman, et nous le voyons biedans ce reboot où certains codes sontdéfinitivement absents du scénario, ou en tout cas modifiés. Nous allons donc voir lesdifférents points marquants de ce film afin de vous donnez une idée de ce qu'estvraiment Maof Steel. par ailleurs il faut ajouter que ce film reste néanmoinsmeilleur que Superman Returns, réalisé par Bryan Singer, je précise que je ne dis pasque Man of Steel est un mauvais film, je dis que ce film est différent de l'idée que l'on se faisait à travers les comics et la saga avec Christopher Reeve.

Man Of Steel

Krypton, un univers pas si nouveau

Tout d'abord je dois avouer quepour Krypton, en voyant les décors, les costumes etl'ambiance plutôt sombre qu'instaure la technologie et la socté (fidèle aux comics comme dans La Nouvelle Krypton), je me suis dit " Génial cet univers totalementopposé à celui des comics et du film de 1978 qui étaient plutôt très lumineux ". Puis le lendemain, après réflexion je me suis rappelé d'un projet de 1998 quis'appelait Superman Lives, qui fut abandonné. Ce projet devait êtrdirigé par Tim Burton, inutile de vous dire que celui-ci s'annonçait sombre, nous connaissons tous l'univers Burton. Pour que vous vous rendiez compte par vous même regardez tout d'abord la comparaison ci dessous. Croquis de Tim BurtonConcept art Man of Steel

 

On peut donc observer des courbes identiques, on retrouve l'idée d'une carapaceosseuse. Vous allez me dire "ce n'est qu'un exemple", mais regarder les concept artdes deux projets et vous observerez d'autres similitudes. Je pense notamment à unearmure, dans le projet de Burton, sur laquelle on voit des tentacules similaires à celle que l'on voit dans la technologie kryptonienne. 

 

La marque de fabrique Snyder

Oui il y a une marque de fabrique Zack Snyder, c'est un réalisateur qui s'intéresse à l'anatomie, exemple avec 300 ou Sucker Punch, des films où la représentation des corps est plutôt bien exploitée, grâce notamment aux ralentis que le réalisateur affectionne tant. Pour " Maof Steel ", la fascination des corps est encore présente, lorsque Superman combat les autres Kryptoniens avec sa vitesse surhumaine, le ralenti nous montre chaque partie du corps en mouvements durant chaque geste tout en gardant l'impression d'une vélocité importante. En parlant de vélocité, nous pouvons aussi remarquer l'impression de vitesse à travers le premier vol du héros. Le personnage est filmé de loin et il y a des zooms récurrents, l'impression de vitesse se fait donc à travers une caméra qui essaye de suivre Superman, mais notamment àtravers des caméras fixes qui utilise un mouvement panoramique afin de montrer que le passage du héros devant nous est assez bref. 

 

La relation avec Loïs et un secret pas si secret

Pour commencer, les bases : tout super héros doit garder son identité secrète. Ici j'ai eu le même problème que pour The Amazing Spider-Man, trop de personnes découvrent son secret. Lana Lang, Pete Ross, un ensemble d'ouvriers d'une plate-forme pétrolière et surtout Loïs ! Dans un premier temps, on la qualifie de " grande journaliste ", d'accord, elle a trouvé qui était ce surhumain qui lui avait sauvé la vie, en même tempspas très difficile avec toutes les gaffes qu'il a fait même à l'âge adulte, remonter à la source n'a pas été si difficile. Par ailleurs n'importe qui aurait pu découvrir cela enallant dans la grange des Kent où l'on peut voir que le vaisseau kryptonien est apparent, en plein milieu de la pièce : "oh sympathique cette oeuvre d'art dans votre grange M. Kent, cest de vou?". Bref revenons à Loïs et Clark, maintenant qu'elle sait qu'il est Superman avant même de l'avoir rencontré au Daily Planet, les codes originaux sont brisés, la brillante journaliste ne verra jamais Clark comme un ringardtrop timide (d'ailleurs on peut le voir dans la scène finale, une vraie groupie...) mais plutôt comme un dieu dont elle a l'exclusivité sur le plan privé. Certes son tempérament et son goût pour le risque l'amène à devenir un élément clé pour sauver la planète, mais à la fin de sa mission elle redevient la petite amie banale du superhéros, tel une Nathalie Portman dans Thor. Snyder s'approprie le mythe pour enfaire sa propre version. La relation avec Loïs peut donc être avantageuse pour la suite, mais attention, il faut savoir manier celle-ci car, dans les comics, même si la journaliste connaît son secret, en public, elle considère toujours Clark comme quelqu'un de maladroit et prudent. 

 

La prestation d'Henry Cavill

Mon avis sur la prestation d'Henry Cavill est plutôt mitigé, en effet il est très bon dans le rôle de Superman, sa morale est digne de celle que l'on peut observer dans les comics. Par exemple il se sent mal lorsqu'il achève le général Zod là où, nous spectateurs, avons le sentiment que se mettre dans un état pareil pour un tyran de cetype est totalemendéplacé. Mais que voulez-vous, notre homme d'acier est plus humain que nous, Snyder et Cavill ont réussi avec brio à faire transparaître ce côté très moralisateur du héros. En dehors de cet esprit, on peut y découvrir notamment son humour, je pense à la scène de l'interrogatoire où le Dr Hamilton veut seprésenter et que Kal le prend de court en lui expliquant qu'il voit tout ce qu'il y a à travers la glace. Tout en gardant son sérieux et en s'imposant, il réussit à rendre cetinstant comique grâce à ses pouvoirs et en désignant ce qu'il voitnotamment en décrivant le paquet de bonbons à la menthe présent dans la poche du scientifique alorsque ce petit détail est loin d'être important, comparé au reste des éléments présents derrière la vitre tels que les soldats possédant un sédatif (inutile). La prestation de Cavill est donc fidèle au personnage mais que dire de sa prestation en tant que Clark Kent sans assurance, on ne voit qu'un Clark humble, et non pas médiocre, qui évite la violence par peur que l'on découvre son secret, par exemple quand itravaille dans un bar, il se venge en empalant le camion de la brute. Le seul moment où l'on voit ClarKent dans " son rôle d'homme invisible " est évidemment à la fin, c'est son premier jour au Daily Planet, il rencontre ses collègues, mais la te haute. On peut remarquer l'assurance de Clark ecomparaison avec la timidité de ce personnage dans la saga avec Christopher Reeve. De grands sourires à sa nouvelle collègue la plus convoitée du bureau, Loïs Lane, qui donne l'impression de voiSuperman en vrai alors que c'est censé être quelqu'un d'insignifiant pour elle. Même si elle est au courant de son identité, le but n'est pas de le faire comprendre à tout le monde dès son arrivée au journal. Pour le rôle de Superman on peut dire que Cavill impose son style, en revanchepour son alter ego j'attends de voir le deuxièmes opus, car si je tiens compte du peu de temps que je l'ai vu dans la peau du garçon timide, cela s'annonce catastrophique. 
 

En conclusion ce film est un bijoux spectaculaire mais avec des défauts qui se trouvent au niveau de l'adaptation du personnage. Le faique Snyder se soit approprié l'oeuvre fait que certains fans de l'homme d'aciey verront des inconvénients, comme larelation aveLoïs, beaucoup trop rapide en comparaison avec les comics (et la saga avec Christopher Reeve), ou encore l'absence de précisions sur la décision de Clark àdevenir Superman pour laisser place à l'action, alors qu'un premier film est censéraconteavant tout la genèse du héros. En définitive ce film peut être une déceptionpour les fans mais il restera un bonheur pour les yeux (en plus adieu le slip rouge, bonjour le design de la nouvelle génération).


Un autre avis: http://ma-cine74.skyrock.com/3171914615-MAN-OF-STEEL.html

31 mai 2014

Désiré, un court métrage d'Albert Dupontel

Les bébés ça glisse comme dans du beurre ! 

                                                      Désiré

Désiré est la première réalisation d'Albert Dupontel, on peut remarquer, tout au long de son court métrage, un goût prononcé pour les univers surréalistes, dérangeants, cherchant à mettre le spectateur mal à l'aise. Il faut savoir qu'avant de se mettre au cinéma, Dupontel était avant tout un humoriste, mais déjà un humoriste qui dénonçait les problèmes de la société française. Ici nous avons donc une vision futuriste de ce que serait les accouchements dans un futur proche, diriger à l'aide des machines un peu comme aujourd'hui avec les robots d'assistance chirurgicale.

 

On présente tout d'abord la femme concernée par l'accouchement, ou plutôt l'intérieur de son utérus, entrée en matière plus que significative n'est-ce pas. Ce qui est intéressant avec Dupontel c'est qu'il ne fera jamais dans le conventionnel, d'ordinaire on aurait commencé avec le plan sur la sage-femme mais quoi de mieux qu'un utérus pour nous mettre en situation. Tout au long du court métrage il essaye de nous dire que la technologie n'est pas obligatoirement un bien mais en même temps, elle peut donner une facilité, facilité traduite par la patiente décontractée. Mais il cherche à nous mettre mal à l'aise avec des machines étranges, une sage-femme peu joviale, le très gros plan sur la bouche de la patiente en train de mâcher un chewing-gum. Il faut savoir que le très gros plan représente un point de vue auquel le spectateur est rarement confronté au quotidien (si ce n'est dans un couple), il est là pour empêcher de diriger le regard du spectateur ailleurs, afin de le mettre dans une situation peu confortable. Dupontel est un réalisateur qui sait mettre en scène pour déstabiliser le spectateur, que ce soit avec l'échelle de plan, les angles de caméras, ou encore une personne qui brise le quatrième mur comme dans Le Créateur. Dupontel cultive à merveille l'étrangeté, de part les sons peu rassurants, des poupées très amochées (comme si le bébé allait être un monstre), et même une musique punk pour « détendre » la patiente. Le court métrage pratique un humour noir plus que flagrant, avec des médecins qui ne se fient qu'à la technologie et non à leurs compétences (si ils en ont) et des dialogues hilarants comme Dupontel sait les écrire. De même on aborde le thème de la génétique lorsque la sage-femme donne les facultés et faiblesses du nouveau né, que l'on pourra retrouver dans un film tel que Gattaca. Il faut savoir que Dupontel a aussi étudié la médecine, il connaît donc ce milieu et cela se ressent ne serait que sur sa vision des futures possibilités technologiques (dont nous sommes proches aujourd'hui). On peut même remarquer un hall d’hôpital délabré, ceci traduisant sans doute les conditions de travail difficiles dans ce milieu, mais cette vision n'engage que moi bien entendu.

 

En définitive c'est un court métrage d'humour noir, mais aussi engagé, que nous offre Albert Dupontel, ce film représente le début d'une grande carrière de cinéaste que l'on peut qualifier d'underground. Petit bijoux français qui traduit certains problèmes d'actualités, aujourd'hui plus que jamais avec les assistances robotiques auprès des chirurgiens et les différents problèmes que subissent les hôpitaux, le tout sur le ton de l'humour, car quoi de mieux que l'humour pour dénoncer un problème sans pour autant vouloir se tirer une balle dans la tête.

 

 Lien: http://www.dailymotion.com/video/x4kiw_de-sire-dupontel-court-me-trage_creation

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